Une femme venue se faire retirer une épine d’oursin dans la main se retrouve aujourd’hui avec un ligament sectionné. Les faits se sont déroulés le 1er juillet dernier à la clinique Saint-Vincent à Saint-Denis. L’établissement de santé reconnaît ses erreurs et assure que les procédures seront revues. La famille de la patiente devrait par ailleurs être dédommagée pour le préjudice causé.
L’erreur est humaine : c’est en substance l’explication que livre la Direction de la clinique Saint-Vincent suite à une erreur médicale commise la semaine dernière. Cette faute serait à mettre sur le compte de la secrétaire du chirurgien en charge de l’intervention. L’employée aurait en effet noté un mauvais motif d’opération, ce qui aurait conduit le praticien à effectuer un acte chirurgical injustifié.
Au lieu d’un retrait d’épine d’oursin, le médecin a opéré sa patiente pour un problème au niveau du canal carpien. Interrogé ce mercredi, le Directeur de la clinique Luc Triboulet assurait que "cette incohérence" avait été relevé par l’équipe de la clinique mais que la secrétaire du chirurgien avait une nouvelle fois confirmé le motif d’opération.
Cette erreur parait invraisemblable dans la mesure où le protocole exige qu’une check list soit dressée afin de vérifier l’ensemble des points avant l’acte chirurgical. Suite à cette erreur, la Direction de la clinique Saint-Vincent a annoncé le renforcement des mesures de contrôles et de formation du personnel soignant. Il s’agit là d’accentuer le dispositif de vigilance et d’éviter que ce cas ne se reproduise. En ce qui concerne la patiente, elle devrait retrouver un usage "correct" de sa main d’ici un voire trois mois.