Jean-Marc Barez a frôlé de peu la mort samedi soir dernier. Son épouse a tenté de l’immoler en mettant le feu au lit de la chambre conjugale. Traumatisé, il ne veut plus entendre parler de sa femme.
Des morceaux de vêtements calcinés et des débris noircis par le feu : voilà ce qu’il reste de la chambre conjugale au 34 lotissement des Lilas à Saint-André. Jean-Marc Bareaz a échappé de peu à la mort, sa femme ayant mis le feu au lit conjugal où il dormait avec de l’alcool à brûler.
Les faits se sont déroulés samedi dernier peu avant minuit. Son épouse a tenté de l’immoler alors qu’il se reposait. Un acte d’une rare violence que n’explique pas le quinquagénaire, même si sa compagne avait déjà eu des accès de violence auparavant.
Après ces douze ans de vie commune dans leur domicile du lotissement des Lilas, Jasmine était connue des habitants du quartier pour n’avoir plus toute sa tête. Samedi, c’est Céliane qui loge dans la maison jouxtant le lotissement qui a senti la fumée et donné l’alerte. L’intervention d’un voisin qui est rentré dans la maison en flammes a sauvé la vie à Jean-Marc Barez. "On a été réveillé vers minuit, quand le feu a pris, tout le monde est sorti pour regarder", raconte t-elle.
La compagne de Jean-Marc qui s’est rendue d’elle-même au commissariat a été internée à elle a été hospitalisée d’office à l’EPSMR (Etablissement Public de Santé Mentale de la Réunion). Jean-Marc attend que le baîlleur réhabilite son logement, quant à son épouse, il ne veut plus en entendre parler.