Les trois classes de maternelle de l’école Saint-Joseph de Bras Canot à Saint-Benoit sont infestées de rats et de chauves-souris. Fermées depuis deux semaines, ces classes devraient rouvrir la semaine prochaine aux enfants. La directrice de l’école, qui n’avait pas les moyens de faire venir une société spécialisée, dit avoir trouvé un accord avec la mairie pour qu’elle finance cette intervention, estimée à 7000 euros.
Inquiète pour sa petite fille scolarisée à l’école Saint-Joseph, Salima Gauvin raconte : "Il y a deux semaines, on nous a dit que les classes de maternelle étaient envahies de rats et de chauves-souris. Samedi dernier, j’ai vu une cinquantaine de chauve-souris vivantes accrochées au plafond de la classe de ma petite fille".
Selon cette mère de famille, ce problème sanitaire remonterait au mois de novembre de l’année dernière et concernerait les trois classes de maternelle, de petite à la grande section. "Les assistantes maternelles se sont plaintes de cette situation. Les maîtresses avaient même des vers qui tombaient du plafond et atterrissaient dans leur sac".
En effet, selon cette mère de famille : sur la période des vacances de décembre, les services de l’école auraient eux-mêmes placé de la mort aux rats dans les classes. "Comme il n’y avait personne, les rats se sont décomposés sur place", explique Salima Gauvin qui parle d’odeurs nauséabondes. "A la rentrée, lorsqu’ils ont démonté les faux plafonds, il y avait 5 à 10 centimètres d’excréments et de poussières de rats morts".
"La direction de l’école dit vouloir calmer ces mauvaises odeurs avec de la lavande !", raconte cette mère en colère qui affirme que la direction de l’école ne prend pas suffisamment en compte ce problème. "Nous avons contacté la DRASS (Direction Régionale des affaires sanitaires et sociales) et la mairie, mais comme il s’agit d’une école privée, ils ne bougent pas !".
La directrice de cette école privée, Lucie Hayano, explique ne pas avoir les moyens financiers de faire venir une société spécialisée. Cette intervention coûterait environ 7000 euros.
Cependant, un accord aurait été passé ces jours-ci avec la municipalité afin qu’elle prenne en charge le financement de cette intervention. L’école pourrait donc de nouveau ouvrir ses portes aux enfants à partir de la semaine prochaine.
Inquiète des risques éventuels pour la santé des enfants et notamment pour celle de sa petite fille de 3 ans, Salima Gauvin explique : "j’accepte d’emmener ma petite fille à l’école en début de semaine prochaine, si je suis certaine que le problème est résolu".