Il s’agit peut-être d’une nouvelle erreur médicale. Dimanche dernier, un homme âgé de 76 ans est mort au CHR Félix Guyon de Saint-Denis. Quelques jours plus tôt, Joseph Edvin Gaillac avait passé un scanner. C’est cet examen pourtant courant qui aurait provoqué son décès, selon les proches du septuagénaire. Très affectés par la disparition de leur père, le fils et la fille du gramoune ont pris un avocat et entendent bien faire la lumière sur les nombreuses zones d’ombre qui entourent ce terrible événement.
De quoi Joseph Edvin Gaillac est-il mort ? C’est la question qui hante ses proches depuis l’inhumation du septuagénaire mardi 20 décembre. L’homme âgé de 76 ans avait passé un scanner quelques jours plus tôt, au cabinet d’imagerie médicale de la Clinique Jeanne d’Arc au Port.
Ce type d’examen est courant dans notre département et se déroule dans la plupart des cas sans aucune difficulté. Mais ce jour-là, Joseph Edvin Gaillac qui était accompagné de sa fille Marie-Christine, a soudainement été pris de convulsions. Le gramoune a ensuite fait un arrêt cardiaque. Admis en urgence au service de réanimation du CHR Félix Guyon, Joseph Edvin Gaillac est resté dans le coma durant plusieurs jours avant de rendre son dernier souffle.
Pour la fille et le fils du patient, il n’y a pas de doute, c’est le scanner qui serait la cause de ces événements tragiques. Selon les proches du septuagénaire, ce-dernier a reçu une injection de produit de contraste pour les besoins du scanner. Or, Joseph Edvin était allergique à l’iode, l’un des composants de ce produit.
Les proches du gramoune expliquent que le produit de contraste aurait entraîné les convulsions et le décès de Joseph Edvin Gaillac. Ils ajoutent qu’ils ne comprennent pas comment une telle chose a pu se produire, dans la mesure où un document spécifiait bien que le septuagénaire était allergique à l’iode.
Face au silence des établissements de santé concernés, les proches de Joseph Edvin Gaillac ont décidé de s’armer et ont fait appel à Maître Alain Antoine. Ils souhaitent connaître la vérité et savoir à qui revient la lourde responsabilité du décès de Joseph Edvin Gaillac.
Source : Le Journal de l’Île