Des habitants de la Grande Chaloupe ont découvert un chat piqué de deux crochets dans le cou. L’animal a visiblement échappé à son tortionnaire durant la nuit. Il pourrait bien s’agir d’un chat appât qui devait servir à la pêche.Les propriétaires vont porter plainte
La famille Syracuse n’en revient toujours pas de l’acte de barbarie infligée à son chat. Durant la nuit, il a été « percé » par deux crochets tenus par une tige de bois :
"je ne comprends pas que l’on puisse faire autant de mal à un animal inoffensif...", s’indigne Marie Ange Syracuse.
Le chat s’est échappé et a regagné la maison de ses maîtres. Selon André Syracuse, de nombreux pêcheurs ont pour habitude de passer le village de la Grande Chaloupe pour se rendre sur des lieux de pêche. L’homme a décidé de porter plainte.
Marie-Ange Syracuse a lancé un appel à la radio afin de demander de l’aide aux auditeurs de radio Freedom. Étant dans l’incapacité de payer les soins vétérinaires elle a fait un appel aux dons. Plusieurs personnes ont pris contact avec la famille afin payer intégralement la consultation. L’animal a été amené à Saint-Denis, afin qu’on lui retire ses crochets.
La nouvelle a suscité l’émoi et l’indignation chez les habitants de la Grande Chaloupe. Ils sont d’autant plus outrés que dans leur quartier, les chats et les chiens ont l’habitude de graviter sans surveillance particulière.
À la Réunion, il existe des pêcheurs sans aucun scrupule qui se servent des animaux comme appât. Les pauvres victimes sont « hameçonnées » et jetées vivantes en pleine mer. Leurs gesticulations attirent les gros poissons et les requins.
Cette pratique barbare est totalement interdite et sévèrement punie par la loi.
