Un homme de 44 ans a comparu ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Il est accusé d’avoir volontairement brûlé sa belle-fille de 3 ans le 13 août dernier en l’absence de sa compagne. Le parquet a requis 18 mois d’emprisonnement et de 6 mois avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve sous mandat de dépôt. Le tribunal l’a condamné à 2 ans de prison, dont un an avec sursis.
Un quadragénaire a comparu ce vendredi pour "violences aggravées" sur sa belle-fille âgée de trois ans. Le 13 août dernier, cet habitant de Saint-Benoît resté seul avec la petite fille de sa compagne l’a brûlé sous le pied avec un briquet.
A son retour, la mère de la fillette comprend que sa fille souffre et l’emmène à la pharmacie. Devant l’étendue de la brûlure, les pharmaciens lui conseillent de consulter un médecin. Brûlée au second degré, l’enfant est ensuite prise en charge par le service pédiatrique du CHR où elle a été hospitalisée. Le personnel soignant signale ce cas à la gendarmerie de Saint-Benoît.
Les enquêteurs ont rapidement suspecté le beau-père qui avait déjà été condamné pour des faits de violences. Placé en garde à vue, le quadragénaire avait avoué son acte de maltraitance sans pour autant expliquer son geste. Un acte de maltraitance aggravé par trois circonstances : la gravité de la blessure, l’âge de la victime et le fait qu’il soit un adulte ayant autorité.
Ce matin, le prévenu est arrivé au tribunal avec sa compagne, décidée à le soutenir lors de son passage devant le juge. Tous deux sont restés silencieux. En revanche, des membres de la famille également présents lors de l’audience ont décrit le beau-père comme un homme violent, consommant à l’excès de l’alcool et du zamal.
Le parquet a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement ferme et 6 mois de prison avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve et mandat de dépôt. Finalement, le tribunal a condamné le beau-père à 2 ans de prison, dont un an avec sursis, à une obligation de soins et au versement de dommages et intérêts. La fillette a quant à elle été placée par l’aide sociale à l’enfance.