Depuis mercredi, une équipe de paintballeurs réunionnais est bloquée à Maurice. Les 3 amis sportifs se rendaient en Malaisie pour y disputer une coupe du monde de paintball. Ils sont été arrêtés à l’aéroport car ils transitaient avec leur matériel de sport dans leurs bagages.
Les scanners du « tapis à bagages » a identifié plusieurs fusils faisant partie de la panoplie de ce sport. Les trois hommes sont immédiatement été placés en garde-à-vue malgré leurs explications données aux autorités mauriciennes :
L’équipe se rendait à Kuala Lumpur en vue de disputer des épreuves de la World cup Asia 2009. Ils ont quitté la Réunion mardi par un vol d’Air Mauritius, mais suite à des aléas climatiques, le transit d’une heure dans l’île sœur s’est transformée en une nuit d’attente.
Les bagages des membres du club « Les dodos flingueurs » ont été remis à leurs propriétaires durant la nuit de transit. C’est en réenregistrant leurs sacs de sport que les policiers ont aperçu aux rayons X, la présence de ce qu’ils considèrent comme des armes à feu.
Les trois hommes ont été interrogés durant une bonne partie de la nuit de mercredi à jeudi, avant d’être relâchés. Ils ont dû payer une caution de 75 euros selon le Quotidien.
Le malentendu aurait pu se terminer ainsi, mais les passeports des Réunionnais ont été confisqués. Selon le Quotidien, ils sont assignés à résidence jusqu’au 4 mars 2010 prochain.
Les sportifs comptent sur leur avocat pour les sortir de ce mauvais pas. "Un rendez-vous est prévu entre la justice mauricienne et l’avocat des paintballeurs pour le 26 novembre prochain ».
La Réaction de la Fédération de Paintball Sportif :
« ces 3 joueurs de l’équipe des Dodos Flingueurs, membres de la FPS, ont été libérés sous caution mais sont en résidence surveillée jusqu’à la tenue de l’audience prévue le 26 novembre.
Le motif d’inculpation retenu est l’importation illégale d’armes à Feu, et une commission d’experts de l’Ile Maurice étudie actuellement la conception des lanceurs saisis, pour s’assurer que le matériel ne peut être modifié pour être rendu dangereux.
L’avis de cette commission pourrait aggraver le motif d’inculpation.
Le consulat de France est saisi de l’affaire, et l’Élysée a été informé de cette situation. Nous restons de notre côté en contact avec leurs équipiers.