Au chapitre fait divers, c’est une affaire de trafic de drogue qui marque l’actualité de ce lundi. Devant le Tribunal Correctionnel de Saint-Denis, comparaissent aujourd’hui Karim Bouazza, sa partenaire, son ex-épouse et huit autres personnes, pour leur implication dans un réseau de stupéfiants, entre la Belgique et la Réunion.
Depuis ce matin, les membres présumés de ce vaste trafic de drogues entre la Belgique et La Réunion défilent à la barre. Le Tribunal Correctionnel de Saint-Denis examine cette délicate affaire et tente d’établir les rôles de chacun.
Dans ce dossier, Karim Bouazza, 34 ans, est présenté comme le cerveau présumé du trafic d’amphétamines, d’ecstasy et de cocaïne qui reliait la Belgique à notre département. L’homme, qui a été mis en examen et écroué il y a près d’un an doit répondre de lourdes accusations. Il est en effet jugé pour des faits de trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent.
La compagne, l’ex-femme de Karim Bouazza ainsi que huit autres individus âgés entre 25 et 40 ans, ont été interpellés dans le cadre de cette enquête judiciaire. Ces personnes très proches de Karim Bouazza se seraient chargées de l’écoulement des stocks sur plusieurs secteurs de l’île.
Les produits stupéfiants étaient revendus à prix d’or - entre 60 et 70 euros le gramme d’ecstasy en moyenne - dans plusieurs bars de l’île et lors de soirées privées.
Le démantèlement de cet important trafic de drogue s’est fait en mars 2011, grâce aux efforts conjoints des autorités belges et des enquêteurs de La Réunion. Aujourd’hui, tous les protagonistes présumés de ce réseau doivent répondre de leurs actes.
Ils encourent tous des peines d’emprisonnement et des amendes. Le cerveau présumé Karim Bouazza risque lui dix ans de prison ferme.