Jugé en appel, le présumé cerveau d’un vaste trafic de drogues dures risque une peine plus sévère qu’en Première Instance. Le Procureur a requis une peine de 5 ans de prison dont un avec sursis. L’affaire a été mise en délibéré.
Le 12 mars 2012, Karim Bouazza a écopé d’une peine de 4 ans de prison ferme. L’homme est donc retourné en prison mais il a fait appel, tout comme deux autres prévenus impliqués dans cette affaire.
Au total, dix personnes comparaissaient en mars dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour trafic de stupéfiants. Trois d’entre eux - dont le cerveau présumé, Karim Bouazza - ont fait appel. Ce matin, ils étaient donc de nouveau face à la justice.
Les réquisitions du Procureur sont tombées peu après 13 heures et en ce qui concerne Karim Bouazza, la peine encourue est plus importante que celle dont il a écopé en mars dernier.
Agé de 34 ans, cet homme risque 5 ans de prison ferme dont un an avec sursis ainsi que la confiscation de l’intégralité de son patrimoine. Le Procureur souhaite que les fonds soient ensuite redistribués dans le cadre d’une mission de lutte contre la drogue.
Le cerveau de cet important trafic de drogues démantelé en mars 2011 pourrait donc être condamné à une peine plus sévère.
La compagne de Karim Bouazza, Audrey B., a également fait appel. Condamnée en mars dernier à deux ans de prison, elle risque la même peine. Le Procureur a en effet requis deux ans prison ferme à son encontre.
Cédric V risque quant à lui, une peine de 3 ans de prison assorti de deux ans de sursis.
Dans cette affaire, sept autres prévenus ont été jugés en première instance et condamnés. Le 12 mars 2012, ils ont écopé de peines allant de 3 mois de prison avec sursis à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis.
Ce trafic de drogues était orchestré dans l’Ouest de l’île. Les forces de l’ordre avaient alors saisi 10 kilos de speed, 100 grammes de cocaïne et 853 cachets d’ectasy.