Rebondissement dans l’affaire de séquestration à la Plaine des Cafres : le couple placé en garde à vue lundi aurait séquestré non pas une, ni trois mais cinq personnes vulnérables. Et la liste pourrait encore s’allonger.
Interpellés lundi par les gendarmes de la brigade de la Plaine des Cafres, un homme et son épouse ont été placés en garde à vue et interrogés durant plusieurs heures sur une affaire de séquestration.
Le couple, dont la garde à vue a été prolongée de 24 heures pour approfondir les éléments du dossier, niait toute responsabilité au moment de leur arrestation. Déférés ce mercredi au Palais de Justice de Saint-Pierre, les deux amants sont revenus sur leurs déclarations. Ils reconnaissent désormais les faits dont ils sont accusés.
Autre rebondissement dans cette affaire de violences, les enquêteurs en charge du dossier ont identifié deux autres victimes, en plus de la gramoune et des deux sans domicile fixe qui accusent le couple de Cafriplainois de les avoir séquestrés et brutalisés.
Cette affaire est prise très au sérieux par le Procureur de Saint-Pierre. La Justice pourrait décider de qualifier ces faits de criminels. ce qui vaudrait au couple de comparaître devant la Cour d’Assises. Pour rappel, les conjoints auraient séquestré et malmené au moins cinq personnes vulnérables pour mettre la main sur leurs faibles ressources, Revenu de Solidarité Active et pension de retraite.