Depuis mercredi soir, un couple de Cafriplainois, accusé d’avoir séquestré et violenté des personnes vulnérables, dort en prison. L’ancien propriétaire des mis en cause est sorti de son silence pour livrer son témoignage à Antenne Réunion.
C’est la première fois depuis la médiatisation de cette sordide affaire de séquestration à la Plaine des Cafres que Jean-François Robert accepte de parler. Devant la caméra d’Antenne Réunion, le Cafriplainois qui a loué une de ces maisons au couple de tortionnaires l’an dernier a tenu à livrer son témoignage.
L’homme garde un très mauvais souvenir des deux amants. Interrogé, il explique avoir vécu un véritable enfer avec ses anciens locataires, aujourd’hui accusés d’avoir séquestré, maltraité et volé une personne de leur famille et plusieurs sans domicile fixe.
Jean-François Robert se souvient que les deux individus accueillaient déjà à l’époque des sans abri et exerçaient des pressions sur ces personnes fragiles sur le plan psychologique dans le but de mettre la main sur leurs prestations sociales.
Témoin de ces scènes de violence et d’intimidation, jean-François Robert n’a pourtant jamais osé porter plainte tant il se sentait menacé par ses locataires. Ces-derniers n’hésitaient pas à voler les meubles de leur propriétaire et se servaient même dans son frigo.
Terrorisé par ces personnes sans scrupules, Jean-François Robert confie qu’il ne s’est jamais permis de leur opposer une quelconque résistance. Le Cafriplainois qui a lui aussi été extorqué par le couple de tortionnaires craignait d’éventuelles représailles. C’est pour cette raison qu’il a préféré se taire et protéger sa famille.
Lors des auditions, la femme avait rejeté la responsabilité sur son époux, indiquant aux autorités que son conjoint l’avait forcée à commettre ces agissements. Une version à laquelle Jean-François Robert ne croit pas. Pour lui, la tête pensante est l’épouse, cela ne fait aucun doute.