Adrien Dijoux se retrouve une nouvelle fois devant la cour d’assises. En première instance, l’agresseur de Marie Gilles Ethève a écopé de 20 ans de prison. Lui et son avocat tentent de faire diminuer la peine.
Ce 7 mars 2007, Adrien Dijoux fait irruption en fin de journée dans le cabinet de celle qui vient de le quitter. Il ne supporte pas la séparation. Il se jette sur elle et lui assène trois coups de couteau. Des coups qui selon les médecins auraient pu entraîner la mort.
La femme compétente en médecine est jugée naïve et « fleur bleue » par certains experts. Il y a plusieurs années, elle est tombée amoureuse d’Adrien Dijoux, bénéficiaire du RMI.
Au bout de plusieurs mois, la femme s’aperçoit que son compagnon qui dit l’aimer , dilapide jusqu’aux trois quarts de son salaire estimé à 10 000 euros. L’homme a une forte addiction au jeu.
C’est le père de Marie-Gilles Ethève qui conseille à sa fille de mettre un terme à cette relation. Elle quitte Adrien Dijoux. Selon l’avocate de ce dernier, l’homme ne dépendait pas seulement des ressources de la victime. Il s’occupait d’elle, et effectuait toutes les tâches ménagères du couple. La rupture est un véritable drame dans sa vie.
Au moment de l’agression, l’homme était selon ses propres dires, sous l’effet de plusieurs médicaments, dont notamment du stilnox. Des ordonnances appuient le placement de l’homme sous traitement médical.
« J’ai pété un plomb » a affirmé hier Adrien Dijoux devant les juges. Il affirme également ne pas avoir agi par préméditation, même si deux couteaux ont été retrouvés dans le sac de l’agresseur. « Il était venu en vélo au cabinet médical…Un homme sous stilnox ne peut se déplacer en vélo ! » a affirmé hier Fernande Anilha, avocate de la victime.