Après avoir relaté les faits et évoqué la personnalité de l’accusé, Jean-Pierre Pothin, auteur présumé d’homicide volontaire sur la personne de Philippe Robert dit le Lion des Camélias, la cour d’assises a écouté la version de l’accusé sur ce qui s’est passé ce soir-là. Le « tigre » aurait eu peur du « lion ».
Il est 14 h 25. Six heures après le début du procès accusant Jean-Pierre Pothin d’avoir tué Philippe Robert, dit le Lion des Camélias, le 25 août 2008, c’est au tour de l’accusé de s’exprimer. Mais avant cela, le président Sisz présente aux douze membres du jury des clichés pris entre autres lors de la découverte du corps, l’occasion pour eux de se faire une idée plus précise du drame. Les photos étant bien souvent plus parlantes.
Il est 14 h 45. La parole est alors donnée à Jean-Pierre Pothin. « Tout ce qu’a dit le policier est vrai mais quand j’ai dit dans ma ligne de mire, cela a été mal interprété, je voulais dire dans mon champ de vision. Je n’avais l’arme pointée à ce moment-là », déclare l’accusé.
En ce qui concerne les batailles fréquentes, Jean-Pierre Pothin affirmait de s’être jamais mêlé de ces querelles. Et quand le président Sisz lui demande pourquoi il avait un fusil, l’accusé répond : « Je ne sais pas pourquoi j’avais une arme, je ne l’avais pas utilisée. J’ai effectivement dit lors de la garde à vue que j’avais dit qu’une arme ç’était comme un voiture. Je chassais uniquement le tangue. Il était ni chargé et sous le deuxième matelas de mon lit ».
Le soir du drame, il avoue avoir entendu des insultes, « qui sont comme une agression pour moi ». « J’avais peur. On était déjà venu devant chez moi. On m’avait tabassé. J’avais peur qu’on me cherche encore des embrouilles ».
Concernant le coup parti accidentellement, Jean-Pierre Pothin raconte qu’il y a eu un problème avec la gâchette. Ensuite « je suis monté sur le toit à une dizaine de mètres, c’est là que j’ai tiré. J’ai entendu totoche a li. J’ai cru que Philippe Robert allait frapper ma femme. J’ai tiré en bas pour faire peur, je n’ai pas épaulé », poursuit-il. « Ne croyez vous pas que pour faire peur, c’est mieux de tirer en haut et pas en bas ? », demande le président..
« Pensiez-vous que vous auriez pu lui faire peur en tirant seulement en haut ? Si on ne vous voit pas, alors vous ne faites pas peur », demande le président. Ce à quoi l’accusé répond avec hésitation : « Oui. » Jean-Pierre Pothin n’aurait pas vu sa victime tomber. Alors pourquoi a-t-il demandé d’appeler la police car il avait tué quelqu’un.
L’accusé avoue également, suite au questionnement de Me Nativel de la partie civile, qu’au moment des faits il n’avait plus de relation depuis trois ans avec la victime, depuis une banale et stupide histoire d’association.
Quant au nombre de coups de feu, il y a contradiction entre des témoins et l’accusé qui soutient avoir tiré deux coups et non trois. Me Morel, de la partie civile, souligne cette contradiction. Des contradictions qui sautent également aux yeux de l’avocat général. « Pourquoi n’avez-vous pas tiré en l’air ce second coup de feu ? », demande l’avocat général. Jean-Pierre Pothin semble piégé. Il ne répond pas.
Me Anilha, avocate de la défense, préfère entendre son client sur ce qu’il a fait ce jour-là. « J’ai fait du sport, et l’après-midi j’ai dormi. Dehors j’entendais qu’on insultait. J’ai pris mon fusil car on m’a dit qu’on tabassait ma famille », raconte l’acccusé. Elle insiste également sur le fait que son client ne voulait pas tirer sur Philippe Robert puisqu’il s’est servi d’un petit trou dans sa vision alors qu’il était sur le toit pour tirer et pour faire peur.
Il est 15 h 30, un expert en balistique vient à la barre. « A 13/14 mètres, un tir à la hanche est dangereux », assure-t-il. Jean-Pierre Pothin a tiré ce soir-là à la hanche, à cette distance, aussi son tir pouvait être mortel. Malheureusement pour Philippe Robert alias le Lion des Camélias, ce fut le cas.
Il est 14 h 25. Six heures après le début du procès accusant Jean-Pierre Pothin d’avoir tué Philippe Robert, dit le Lion des Camélias, le 25 août 2008, c’est au tour de l’accusé de s’exprimer. Mais avant cela, le président Sisz présente aux douze membres du jury des clichés pris entre autres lors de la découverte du corps, l’occasion pour eux de se faire une idée plus précise du drame. Les photos étant bien souvent plus parlantes.
Il est 14 h 45. La parole est alors donnée à Jean-Pierre Pothin. « Tout ce qu’a dit le policier est vrai mais quand j’ai dit dans ma ligne de mire, cela a été mal interprété, je voulais dire dans mon champ de vision. Je n’avais l’arme pointée à ce moment-là », déclare l’accusé.
En ce qui concerne les batailles fréquentes, Jean-Pierre Pothin affirmait de s’être jamais mêlé de ces querelles. Et quand le président Sisz lui demande pourquoi il avait un fusil, l’accusé répond : « Je ne sais pas pourquoi j’avais une arme, je ne l’avais pas utilisée. J’ai effectivement dit lors de la garde à vue que j’avais dit qu’une arme ç’était comme un voiture. Je chassais uniquement le tangue. Il était ni chargé et sous le deuxième matelas de mon lit ».
Le soir du drame, il avoue avoir entendu des insultes, « qui sont comme une agression pour moi ». « J’avais peur. On était déjà venu devant chez moi. On m’avait tabassé. J’avais peur qu’on me cherche encore des embrouilles ».
Concernant le coup parti accidentellement, Jean-Pierre Pothin raconte qu’il y a eu un problème avec la gâchette. Ensuite « je suis monté sur le toit à une dizaine de mètres, c’est là que j’ai tiré. J’ai entendu totoche a li. J’ai cru que Philippe Robert allait frapper ma femme. J’ai tiré en bas pour faire peur, je n’ai pas épaulé », poursuit-il. « Ne croyez vous pas que pour faire peur, c’est mieux de tirer en haut et pas en bas ? », demande le président..
« Pensiez-vous que vous auriez pu lui faire peur en tirant seulement en haut ? Si on ne vous voit pas, alors vous ne faites pas peur », demande le président. Ce à quoi l’accusé répond avec hésitation : « Oui. » Jean-Pierre Pothin n’aurait pas vu sa victime tomber. Alors pourquoi a-t-il demandé d’appeler la police car il avait tué quelqu’un.
L’accusé avoue également, suite au questionnement de Me Nativel de la partie civile, qu’au moment des faits il n’avait plus de relation depuis trois ans avec la victime, depuis une banale et stupide histoire d’association.
Quant au nombre de coups de feu, il y a contradiction entre des témoins et l’accusé qui soutient avoir tiré deux coups et non trois. Me Morel, de la partie civile, souligne cette contradiction. Des contradictions qui sautent également aux yeux de l’avocat général. « Pourquoi n’avez-vous pas tiré en l’air ce second coup de feu ? », demande l’avocat général. Jean-Pierre Pothin semble piégé. Il ne répond pas.
Me Anilha, avocate de la défense, préfère entendre son client sur ce qu’il a fait ce jour-là. « J’ai fait du sport, et l’après-midi j’ai dormi. Dehors j’entendais qu’on insultait. J’ai pris mon fusil car on m’a dit qu’on tabassait ma famille », raconte l’acccusé. Elle insiste également sur le fait que son client ne voulait pas tirer sur Philippe Robert puisqu’il s’est servi d’un petit trou dans sa vision alors qu’il était sur le toit pour tirer et pour faire peur.
Il est 15 h 30, un expert en balistique vient à la barre. « A 13/14 mètres, un tir à la hanche est dangereux », assure-t-il. Jean-Pierre Pothin a tiré ce soir-là à la hanche, à cette distance, aussi son tir pouvait être mortel. Malheureusement pour Philippe Robert alias le Lion des Camélias, ce fut le cas.