La condamnation de William Gence à 16 ans de réclusion criminelle soulage à moitié les parties civiles. Les jeunes filles qui l’accusaient de viols, de violences et de menaces de mort ont confié leur calvaire.
Durant les deux jours du procès de William Gence, les larmes de ces victimes ont coulé. Cette audience a été une réelle épreuve pour les jeunes filles qui ont confié avoir revécu leur calvaire. Au micro d’Antenne Réunion, la mère de l’une des victimes a accepté de témoigner ce mardi.
Pour cette mère de famille, difficile d’entendre les mots de l’accusé qui rejetait toute responsabilité : "il ne reconnait pas ce qu’il a fait à ma fille. Il passe son temps à salir les victimes."
Interrogée, l’une des jeunes femmes qui s’est portée partie civile dans ce dossier a également livré son témoignage, expliquant "qu’on essaie d’oublier mais parfois les mauvais souvenirs reviennent".
Les parties civiles se disent déçues par les déclarations de William Gence. Elles qui espéraient se reconstruire après ce procès n’ont pas caché leur incompréhension face au comportement de l’accusé. Et pour cause, William Gence a demandé pardon, mais pas pour les viols ni pour les violences et les menaces.
L’accusé a déclaré : "Inconsciemment, je les ai blessées sentimentalement". Condamné à une peine de seize ans de réclusion criminelle assortie de dix ans de suivi socio-judiciaire, William Gence a décidé de faire appel.