Les débats autour des violences conjugales trouvent un écho particulier au lendemain de la journée de la femme. Aux assises, Cyril Payet encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat de Florence Dijoux en 2009. Hier après-midi à la barre, une ancienne conjointe de l’accusé est venue témoigner des violences dont elle était victime lorsqu’elle vivait avec lui.
La journée d’hier a été marquée par le témoignage poignant de Sabine Félicité. l’ancienne conjointe de Cyril Payet a décrit aux juges les violences physiques et morales que lui a infligé son partenaire de l’époque.
A la barre, la soeur de l’accusé a affirmé que Cyril Payet n’est pas un homme violent. Si l’avocat de la défense a reconnu les actes que son client a commis par le passé, il explique que Florence Dijoux ne subissait pas de violences conjugales au quotidien. Maître Frédéric Hoarau estime que dans ce dossier, "on est aveuglé par la souffrance et la douleur".
Le témoignage livré par Sabine Félicité (cf Linfo.re : Victime de la violence de Cyril Payet, une mère témoigne) comportait des similitudes avec les circonstances de la mort de Florence Dijoux. La mère de famille est morte d’une balle dans la tête après avoir fait part à Cyril Payet de son intention de le quitter. Dans le box des accusés, Cyril Payet a reconnu son geste mais nié la préméditation.
Les débats se poursuivront ce vendredi. Le verdict est attendu en fin de journée. Pour rappel, Cyril Payet est jugé pour assassinat. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.