Selon l’expertise médicale, le passage a tabac des deux jeunes hommes qui ont porté plainte contre des gendarmes mobiles de St-Benoît est à exclure. Toutefois, les ecchymoses seraient la preuve d’une intervention musclée.
L’expertise médicale joue en faveur des gendarmes mobiles dans le cadre de l’enquête ouverte suite à la plainte de deux jeunes hommes - de 17 et 19 ans - qui affirment avoir été frappés vendredi dernier, lors d’une interpellation.
Suite à l’examen réalisé par un médecin légiste, il s’avère qu’il ne s’agirait pas d’un passage à tabac mais d’une interpellation musclé. Le motif de cette dernière reste néanmoins à clarifier.
Toujours selon cet examen médico-légale, les deux jeunes bénédictins présentent de blessures superficielles, des bleus qui résultent vraisemblablement d’une interpellation musclée.
Si le médecin légiste ne donne pas raison aux deux jeunes plaignants, la justice ne leurs donne pas tort pour autant. L’intervention des gendarmes mobiles vendredi dernier à Saint-Benoît était-t’-elle justifiée ? Les gendarmes affirment que les deux jeunes ont envoyé des bouteilles de bière sur leur véhicule mais aucune dégradation n’est à déplorer...
Un autre point gênant dans cette affaire : aucune procédure n’a été mise en route lors de l’interpellation des deux jeunes hommes et ils ont ensuite été rapidement relâchés.
Bilan : trois à cinq jours d’interruption total de travail (ITT) pour les victimes et un "malus" pour la réputation des gendarmes de Saint-Benoît alors que les quatre gendarmes mobiles impliqués dans cette affaire viennent des Yvelines et qu’ils doivent rentrer en métropole dès demain.