Pierrot Jean-Jacky Hoareau est jugé ce vendredi par la cour d’assises pour le meurtre présumé de sa femme en mai 2010.
Après le procès d’Expedit Camille Buisson de Larichaudy, jugé hier pour avoir asséné 10 coups de couteau à son ex-concubine, la cour d’assises va se pencher sur un nouveau drame conjugal.
Ce vendredi, Pierrot Jean-Jacky Hoareau va prendre place dans le box des accusés. L’homme de 35 ans comparait pour le meurtre de sa compagne Marie-Béatrice Hoareau. Le 28 mai 2010, au domicile du couple situé allée Vaudeville à Chaloupe Saint Leu, l’accusé aurait poignardé à mort sa femme, alors que celle-ci tentait de fuir après une dispute. Les trois enfants âgés à l’époque de 5, 8 et 10 ans étaient présents au moment du drame et ont été réveillés en sursaut par les cris d’effroi de leur mère (cf linfo.re : Saint-Leu : une femme poignardée à mort").
Après avoir tenté de retourner l’arme contre lui, l’homme est interpellé par les forces de l’ordre, puis mis en examen pour meurtre. Aujourd’hui, Pierrot Jean Jacky Hoareau, devra expliquer son terrible geste. Coup de folie ? Crime passionnel ? De nombreuses questions demeurent.
A l’époque des faits, l’homme avait été incapable de donner un sens à son geste. Affirmant qu’il "n’avait plus toute sa tête au moment des faits", l’homme n’a pas répondu aux nombreuses questions des enquêteurs et de la famille de la victime, effondrée par la disparition de Marie-Béatrice. Lors de la reconstitution des faits (cf Linfo.re "Reconstitution du meurtre de M-B Hoarau, poignardée par son mari"), les parents de la victime révoltés n’avaient pu contenir leur colère. "Il faut qu’il paie, c’est un assassin" a asséné le père Alix Maillot. Le meurtrier présumé de Marie-Béatrice risque la réclusion à perpétuité.