Un cheptel a été attaqué par des chiens errants la nuit dernière à Bras Creux, au Tampon. La deuxième attaque en moins de quarante huit heures à moins d’un kilomètre l’un de l’autre.
Un élevage de cabris a été attaqué la nuit dernière par les chiens errants à Bras Creux au Tampon. Cette nouvelle attaque intervient deux jours après celle enregistrée à la Plaine des Cafres où cinq moutons ont été tués par des chiens errants.
Les éleveurs sont découragés et demandent que des mesures soient prises dans les plus brefs délais pour sécuriser leurs exploitations. La famille Bègue est encore sous le choc. Le préjudice est lourd : 5 cabris sont morts, 3 sont à l’agonie, 6 autres risquent d’être euthanasiés et plusieurs bêtes ont disparu.
La nuit dernière, aux environs de minuit, l’éleveur est réveillé par des bruits. Il croit alors à des voleurs, mais il se rend vite à l’évidence, son troupeau a été attaqué par des chiens errants.
Un an à peine que l’éleveur s’est lancé dans l’élevage caprin. Cette première attaque le désole, un tiers de son cheptel est touché. Le préjudice est important et il ne pourra pas compter sur les assurances, il n’en existerait pas pour ce type de pertes.
L’exploitation attaquée il y a deux jours se situe à moins d’un kilomètre. Pour les éleveurs, la recrudescence de chiens dans les pâturages doit cesser. Selon eux, les chiens errants sont à l’origine de cette nouvelle attaque.
Mais la désolation laisse vite place à la colère. Pour ces éleveurs, c’est l’attaque de trop. Ils ont reçu ce midi la promesse du maire Paulet Payet de voir installer des pièges à chiens sur leur pâturage. Une mesure bien accueillie, d’autant que le préjudice ne s’arrête pas aux pertes de la nuit.
En attendant, la Chambre d’Agriculture a écrit hier a la préfecture et au Conseil Général réclamant une réunion afin de trouver une solution et obtenir des indemnisations. Cette nuit, les Bègue veilleront sur leurs animaux.