Le gigantesque incendie qui s’est déclaré hier après-midi a déjà ravagé près de 300 hectares de forêt. Cette nuit, les pompiers sont partis en reconnaissance, tentant de contenir les flammes qui menaçaient de passer la route forestière entre le Maïdo et le Tévelave. Un soldat du feu a été blessé au thorax cette nuit par une branche. Dès ce matin, 130 hommes sont mobilisés pour tenter de circonscrire le feu propagé par le vent.
Vers 15 heures hier, le feu s’est déclaré sur la route forestière entre le Maïdo et le Tévelave. Quatre foyers ont été localisés, à Piton Rouge, sur le site du Grand Bénard, au Piton des Orangers et au Tévelave. Des flammes de plusieurs mètres et une impressionnante colonne de fumée sont visibles à plusieurs kilomètres à la ronde. Plusieurs hélicoptères bombardiers d’eau et des dizaines d’hommes ont été mobilisés sur place hier. Le vent a contribué à propager le feu et le terrain escarpé a compliqué le travail des pompiers.
Toute la nuit, les pompiers sont restés sur le pied de guerre. Ils ont effectué une reconnaissance sur le site afin de déterminer les actions à mettre en oeuvre dès le levée du jour. L’un de leur objectif : éviter à tout prix que le feu ne traverse la route forestière. Le bilan de cet incendie s’avère déjà catastrophique. Ce mercredi matin, près de 300 hectares sont déjà partis en fumée. Le feu est très rapidement monté en puissance. En comparaison, l’année dernière, l’incendie dévastateur avait brûlé environ 40 hectares de végétation la première nuit, avant de durer douze jours et de détruire 800 hectares en totalité. Cependant, les moyens mis en place sont bien plus importants que l’année dernière.
Cette nuit, un sapeur pompier a été blessé par une branche l’a atteint au thorax. Le soldat du feu a été rapidement pris en charge. Ce matin, toutes les forces sont mobilisées sur le terrain. 130 hommes luttent actuellement avec les flammes dans des conditions très difficiles. Le plus grand ennemi reste le vent qui pourrait se lever et aggraver encore la situation. Les hélicoptères vont procéder à de nouveaux largages. Les hommes du Détachement d’Intervention Héliportée (DIH), une section créée en 2010 après l’incendie du Maïdo, sont également entrés en action.