L’incendie du distributeur de billets de la BR de sainte-Marie, est élucidé. Deux hommes ont été arrêtés puis remis en liberté pour être prochainement jugés devant le tribunal correctionnel. Les malfrats se sont eux-mêmes trahis. Un d’entre eux a été confondu par ses brûlures.
Avant d’entrer en action dans la nuit du 23 au 24 février, les deux hommes avaient savamment préparé leur coup en identifiant un distributeur éloigné du centre-ville et avec une porte d’accès semblant facile d’ouverture.
Et en effet, ils n’éprouvent pas grande difficulté à faire sauter les gonds de la porte blindée. Elle finit par s’ouvrir rapidement.
Une fois à l’intérieur du réduit, les voleurs de 31 et 41 ans sont devant un casse-tête : impossible d’ouvrir le coffre-fort du distributeur. Ils arrivent à peine à rayer la structure de métal.
Les deux hommes décident de quitter bredouille les lieux, mais estiment qu’ils ont laissé trop d’indices sur les lieux de leur méfait. Ils mettent le feu au local situé lui-même à l’arrière d’une station-service. C’est précisément l’incendie censé effacer les traces qui va trahir les voleurs.
L’un des malfrats se brûle lors de la propagation des flammes. Ce n’est que plusieurs semaines plus tard, et pour une raison mal définie que le voleur blessé se rend lui-même chez les policiers. Il vient déclarer qu’il a été victime d’un automobiliste qui a tenté de le brûler en l’aspergeant de carburant.
Les policiers enregistrent la déposition de l’homme, mais transmettent son dossier aux gendarmes de Sainte-Marie. Ces derniers interpellent le plaignant qui reconnaît assez facilement sa participation au cambriolage.
Il refuse de donner le nom de son complice qui finit tout de même par se faire arrêter par les gendarmes. Les deux « dalons » ont été relâches. Ils devront répondre prochainement devant le Tribunal de « destruction par moyens dangereux ».