Les victimes collatérales de ces émeutes sont évidemment les habitants des quartiers concernés. Au Chaudron, les familles n’ont pas fermé l’oeil de la nuit. L’air était irrespirable dans le quartier à cause du gaz lacrymogène et des odeurs de poubelles brûlées. Les bruits de détonation et les cris des émeutiers ont aussi rythmé toute la nuit de mercredi.