Un agriculteur du Tampon a eu la très mauvaise surprise de voir disparaître 2 de ses bœufs dans la nuit de jeudi à vendredi. L’éleveur n’a retrouvé qu’une marre de sang à la place des deux broutants.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un élevage de bœufs a été la cible de voleurs. Plusieurs individus seraient entrés sur l’exploitation familiale de Jean René Renneville. La proie : son abri de jeunes bovins. Deux d’entre eux ont été massacrés puis volés.
L’éleveur explique que les deux broutants ont été saignés "sur place". La marre de sang encore présente témoigne de la barbarie de l’acte. Aucune trace cependant de carcasse.
Deux jeunes bœufs de 400 à 450 kilos ont ainsi été dérobés. Selon l’agriculteur, six à sept individus auraient pu participé à ce vol. Les voleurs ont agi en pleine nuit et auraient eu la possibilité de faire des repérages sur le site avant d’agir.
Les individus ont vraisemblablement attiré les bêtes avec de l’aliment avant d’essayer de les tuer. Les bœufs se seraient alors débattus et les voleurs ont utilisé la guillotine – couloir qui immobilise les animaux – pour les piéger et les dépecer.
Jean René Renneville estime sa perte à plus de 3 000 euros. A la tête de cinq hectares de maraîchage et quelque 70 bêtes, l’agriculteur a du mal à digérer cette perte. "Quand tu penses que du 1er janvier au 31 décembre, tu travailles du matin jusqu’au soir... Et que tu arrives et tu vois que certains viennent se servir comme ça, tu peux me croire quand je dis que je suis amer", dénonce-t-il.
L’éleveur cafriplainois a reçu la visite de plusieurs représentants de la chambre d’agriculture. Les élus lui apporte leur soutien. Les voleurs tenteront certainement de vendre la viande dérobée à prix cassés. Cette dernière n’est cependant pas comestible, des traitements étant en cours.
Une plainte a par ailleurs été déposée à la gendarmerie de la Plaine-des-Cafres afin d’identifier les voleurs. Jean René a quant à lui prévu d’effectuer des rondes chaque nuit pour protéger son exploitation.