Après plusieurs heures de recherches, les hommes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM) ont retrouvé des effets personnels appartenant à la victime, précisément le sac à dos d’Aafifoudine. Depuis sa disparition, personne n’avait retrouvé la trace de cet objet porté par le Portois au moment du drame.
Le sac à dos du lycéen a été retrouvé "à environ cinquante mètres au-dessus du lieu où le corps a été découvert". Les militaires ont procédé à des descentes en rappel afin de fouiller chaque bosquet susceptible d’avoir été touché par Aafifoudine lors de sa chute. Deux cordistes ont assuré des recherches minutieuses avant de retrouver ce sac à dos . Deux autres gendarmes étaient positionnés en haut et en bas du Littoral. pour assurer la sécurité de leur collègues.
Pour rappel, cet élève du lycée Léon Lepervanche a été porté disparu vendredi 30 avril à midi. Agé de 20 ans, ce lycée a disparu alors qu’il participait à une course scolaire organisée sur le Chemin des Anglais à la Grande Chaloupe. Cette épreuve du baccalauréat a tourné au drame au moment de l’appel, lorsque l’équipe enseignante s’est aperçue de la disparition d’Aafifoudine.
Après plus de 48 heures de recherches, les forces de l’ordre - gendarmes du GPHM -, sapeurs pompiers, amis, famille et inconnus ont procédé à d’intenses recherches avant de retrouver le corps sans vie du jeune homme en bas de la falaise de la Route du Littoral, côté Possession.
Les résultats tant attendus de l’autopsie du jeune Aafidoudine n’ont pas permis de lever le voile sur les circonstances du décès du lycéen. Les autorités n’en savent pas plus sur le scénario de la mort d’Aafifoudine Aboudou. Les gendarmes ont donc lancé un appel à témoins pour entendre les randonneurs qui ont fréquenté le sentier vendredi et une seconde autopsie a été ordonnée et sera réalisée la semaine prochaine.
Pour l’instant les indices de l’enquête sont minces et ne permettent pas de déterminer avec certitude les circonstances de ce drame. Pour la famille du jeune homme, les questions restent entière : ils ne comprennent pas comment Aafidoudine a pu s’écarter du sentier pour arriver au bord de la falaise, soit 300 mètres plus loin.
Le procureur de Saint-Denis ne peut pas dire si le lycéen est mort de façon accidentelle ou s’il a été précipité dans le vide. Seule certitude, le jeune est décédé des suites de sa chute. Une information judiciaire a été ouverte.
De son côté la famille du lycéen a porté plainte contre X. Le père d’Aafifoudine est déterminé : « Nous irons jusqu’au bout pour connaître la vérité. Ce n’est pas normal que mon fils disparaisse de la sorte ».