Le procès du zig zag renvoyé pour la 4e fois. En juillet 2012, une nacelle du manège s’était décrochée, blessant grièvement un couple. Il devra patienter jusqu’au 24 juin pour une éventuelle condamnation du gérant.
George Gédéas et sa femme rentrent une nouvelle fois bredouille après le renvoi, pour la quatrième fois ce vendredi, du procès les opposant à un propriétaire de manège. En juillet 2012 à Expobat à Saint-Paul, ils étaient à bord de l’attraction "le zig zag" lorsque leur nacelle s’est décrochée.
Le couple a été éjecté et propulsé à plus d’un mètre sur la pelouse. L’un d’eux a été blessé au visage et l’autre, à la jambe. La fête foraine a failli tourné au drame.
Geroge et sa femme s’indignent aujourd’hui du nouveau report de l’audience. Ils attendent toujours que justice soit faite et que le propriétaire du manège soit condamné.
"On n’a plus de mot à dire, on est fatigué, vraiment", souffle George. Il s’insurge contre la procédure : "A trois jours du procès, l’avocat demande le dossier. Ils auraient dû prévoir ça avant". Georges et sa femme sont exaspérés et fatigués.
Les deux victimes souhaitent avoir des réponses, notamment sur l’entretien de l’attraction et le respect des normes de sécurité.
A la suite de l’accident, George Gédéas a perdu son emploi et demande à ce que la responsabilité du propriétaire soit reconnue. Leurs questions restent toujours sans réponse. Dans cette affaire, le contrôleur de l’attraction est également mis en cause. Le report a été demandé par l’avocat de ce-dernier. Le procès est prévu le 24 juin prochain.