Aujourd’hui démarre pour trois jours, un procès en appel, l’affaire des braquages d’agences postales entre 2002 et 2004. Les présumés braqueurs étaient trois en première instance, ils sont deux à réclamer justice à faire appel suite à leur première condamnation Trois jours d’audience seront nécessaires, le verdict sera donc rendu vendredi 12 juin.
Deux des trois braqueurs présumés de la Poste - Léonard Maillot et Jean Martin - ont fait appel de leur première condamnation.
Ces hommes attendent beaucoup de ce second procès qui comprend trois jours d’audience.
Les faits reprochés aux prévenus sont clairs : il s’agit de quatre braquages - commis entre 2002 et 2004 à la Poste - : "35 000 euros le 18 août 2002, 110 500 euros le 12 février 2002, 7 500 euros le 2 février 2004 et 23 000 le 15 avril 2004".
Le butin de ces quatre braquages (Ravine des Cabris, La Possession, Saint André, Saint Joseph) s’élève à plus de 170 000 euros au total. La Poste s’est donc constituée Partie Civile et c’est Maître Ikbal Akhoun qui représente cette administration.
Les deux braqueurs clament leur innocence mais lors du premier procès, les témoins ont identifié formellement les braqueurs et de nombreuses pièces à conviction se sont révélées accablantes. Mais pour les avocats de ces deux prévenus, "il n’y a pas d’éléments concrets qui prouvent la culpabilité de leurs clients".
En mai 2008, lors du premier procès relatif à l’affaire des présumés braqueurs de la Poste : Léonard Maillot et Jean Martin ont été condamnés à dix et quinze de réclusion au regard des faits reprochés.
Ces deux hommes ont fait appel, ce qui n’est pas le cas du troisième homme, Fernand Lebon qui lui, a été condamné à cinq ans de prison.
Aujourd’hui, des analyses de la personnalité de ces deux hommes ont été présentées à la Cour et plusieurs témoins sont également passés à la barre.
Le verdict concernant les deux braqueurs présumés qui crient leur innocence sera donc rendu par la Cour d’Assises vendredi 12 juin.