Ce vendredi marque la journée nationale de l’administration pénitentiaire. Organisé par le ministère de la Justice, cet événement est l’occasion de promouvoir les métiers et inciter les recrutements.
Plusieurs jeunes ont participé ce vendredi matin à la journée nationale de l’administration pénitentiaire. Ils ont eu l’opportunité de découvrir un panel de métiers et certains s’y voient déjà.
"Je suis intéressé par le service du Spip (Service pénitentiaire d’insertion et de Probation). Je demande à découvrir, je voudrais demander un stage pour découvrir à l’intérieur de la prison", explique une jeune fille.
Un métier d’avenir qui garantit la sécurité de l’emploi, tout est fait pour donner envie de se lancer. Et pour cause, à la prison de Domenjod, il manque une vingtaine de surveillants. Un manque qui se ressent dans les missions quotidiennes.
"Il y a un manque de collègue, c’est de plus en plus compliqué d’exercer. Le travail est plus difficile et le temps passé avec les détenus, n’est pas ce qu’on devrait apporter de plus", indique Laurent, Surveillant brigadier au centre pénitentiaire de Domenjod.
L’autre objectif de la matinée était de montrer l’aspect humain et gratifiant du métier, mais surtout le démystifier. Cela permettra de retrouver au plus vite un sentiment de sécurité pour les détenus et le personnel.
"Tous les agents ressentent ce sentiment d’insécurité et les détenus des agents beaucoup moins à l’écoute et dans la patience. On tient à pouvoir maintenir un niveau d’excellence pour pouvoir être au service de nos usagers", explique Julie Latou, Directrice du centre pénitentiaire de Saint-Denis.
Le gouvernement suit actuellement le programme immobilier pénitentiaire le plus ambitieux depuis 30 ans, avec la création de 15 000 places de prison au niveau national. Autant de nouveaux détenus qu’il faudra surveiller.