L’autopsie du corps de la fillette qui a péri lundi soir dans l’incendie de sa maison a permis d’en savoir plus sur les circonstances du drame. La petite Raimina Moussa est décédée après avoir inhalé des fumées toxiques selon le médecin légiste. L’enquête judiciaire se poursuit. L’intervention d’un expert incendie a permis de mettre en évidence un défaut au niveau du système électrique.
L’incendie mortel qui s’est produit dans la ruelle Virapatrin, à Saint-André en début de semaine a endeuillé la famille Moussa. Alors que les proches de la fillette s’apprête à récupérer le corps de la défunte, les experts mobilisés sur ce dossier livrent leurs premières conclusions.
Selon le médecin légiste, Raimina, qui allait souffler ses trois bougies, est morte asphyxiée, après avoir inhalé des fumées toxiques. La petite fille dormait dans sa chambre le soir du drame lorsqu’elle a été prise au piège par les flammes. Ses frères avaient tenté de la secourir avant l’arrivée des secours mais ils ont été empêchés par le brasier.
Les prélèvements effectués par les techniciens de l’identification criminelle dans la maison calcinée ont été analysés et les premiers soupçons confirmés par l’expert incendie. Une défaillance des installations électriques serait bien à l’origine du sinistre.
Dès le départ, les proches de la jeune Raimina ont pointé du doigt la vétusté de l’habitation et les nombreux dangers auxquels ils étaient exposés. Incriminé par la famille Moussa, le propriétaire des lieux a démenti avec force les accusations dont il fait l’objet. L’homme qui a déjà vu deux de ses maisons brûler dans les mêmes circonstances estime qu’il n’a aucun tort dans cette histoire. L’enquête judiciaire devra déterminer les responsabilités de chacun.