L’association de lutte contre la toxicomanie baptisée la "Kaz’Oté" a subi un deuxième cambriolage dans la nuit du mardi 30 juin. Au total, les pertes enregistrées suite à ce vol s’élèvent à hauteur de quelques milliers d’euros. Deux ordinateurs ont été dérobés et les pertes sont lourdes car tous les actes médicaux ont ainsi disparus.
Dans la nuit de mardi à mercredi, les locaux de l’association "Kaz’Oté" situés à Saint Paul ont été cambriolés.
Cette association lutte contre la toxicomanie dans l’Ouest et accueille chaque année environ 500 patients.
Répertoriée comme comme centre d’accueil d’écoute et de soins aurpès des toxicomanes a été créée en 1996 et depuis, les membres de cet établissement luttent activement contre la toxicomanie.
Une plainte a été déposée par le président de l’association - Jean François Guignard- à la gendarmerie de Saint Paul. Une enquête est en cours mais pour l’heure, l’identité des voleurs reste inconnue.
Au total, les pertes relatives à ce cambriolage s’élèvent à hauteur de quelques milliers d’euros : matériel informatique, Hi-Fi, lecteurs DVD, nourriture, boissons, machines à café, gel douche...
Les voleurs ont embarqué tout ce qui se trouvait sur leur passage mais ils n’ont pas pu dérober les produits de substitution à la drogue destinés aux patients pris en charge (Subutex, Méthadone) car ceux-ci étaient enfermés dans un coffre fort.
Pour les membres de l’association la "Kaz’Oté", les pertes enregistrées par ce cambriolage sont bien lourdes car au-delà de l’aspect financier, ce sont les données médicales des patients qui ont disparu en même temps que les ordinateurs.
Les données médicales en question recensent "tous les actes réalisés sur les patients par les médecins, infirmiers et travailleurs sociaux de la Kaz’Oté".
Pour assurer de façon optimale le suivi des patients et justifier l’activité de cette association, ces données sont primordiales. Seul fait rassurant : celles-ci sont codées et sans mot de passe, les éléments personnels et médicaux des patients ne peuvent pas être lus par les voleurs.
Ce cambriolage engendre une seconde plainte en trois jours car avant ce cambriolage, deux véhicules appartenant aux membres de la "Kaz’Oté" ont été dégradés.