Emprisonné à Domenjod à Saint-Denis, William Gence a mis le feu à son matelas en milieu de journée, mercredi 9 mars. Aucun blessé n’est heureusement à déplorer. Le prisonnier bien connu pour ses différentes mises en scènes a été intoxiqué. Transféré vers le centre hospitalier de Bellepierre, il se porte bien. Deux enquêtes sont en cours pour définir les circonstances précises de cet incident.
Âgé d’une vingtaine d’années, William Gence - l’évadé de la Saint-Valentin - a refait parler de lui ce mercredi 9 mars 2011. Le jeune homme mis en examen pour viols sur trois mineurs et condamné à sept mois de prison pour s’être échappé de l’hôpital psychiatrique de Saint-Paul en février dernier, a mis le feu à sa cellule ce mercredi en milieu de journée.
Selon nos informations, le prisonnier qui dormait au quartier d’isolement à Domenjod se serait servi de l’allume-cigarette installé dans le mur de sa cellule pour déclencher le feu.
Le matelas du détenu s’est consumé et une épaisse fumée noire s’est répandue dans la pièce. Fortement incommodé par ces vapeurs toxiques, William Gence a été pris en charge par les infirmiers du centre pénitentiaire.
Rapidement sur place, les pompiers, la Police ainsi que le Smur ont relayé les équipes de la prison. Le détenu a été transféré à l’hôpital de Bellepierre pour subir des contrôles. Il ne présente pas de blessure grave.
Interrogé en début d’après-midi, le Directeur de la prison de Domenjod, Hubert Moreau a livré quelques hypothèses pour expliquer le geste de William Gence. Selon lui, "le détenu n’aurait visiblement pas supporté son séjour en quartier disciplinaire".
William Gence n’en est pas à son coup d’essai. Mis en examen pour viols sur mineurs, le jeune homme avait tenté de mettre fin à ses jours, avant d’être transporté à l’hôpital Félix Guyon, à Saint-Denis.
Transféré à l’hôpital psychiatrique de Saint-Paul, il avait par la suite tenté de s’échapper une première fois, sans succès. Sa deuxième tentative avait été la bonne. William Gence est en effet parvenu à s’enfuir de l’établissement de santé en février dernier. Réfugié chez sa petite amie, le jeune homme n’est pas resté en cavale longtemps. Les autorités l’ont retrouvé le lendemain dans un appartement du chef-lieu.
Condamné à sept mois de prison pour s’être échappé de l’hôpital psychiatrique, Wiiliam Gence n’a de toute évidence pas toléré d’être déplacé dans une cellule d’isolement. Il a été conduit au CHR de bellepierre sous très bonne escorte.