A Saint-Denis, une femme a vécu un véritable cauchemar ce vendredi. Durant plus de deux heures, cette mère de famille âgée d’une quarantaine d’années a été retenue de force dans son appartement, par son conjoint. L’intervention des hommes du GIPN a permis de mettre fin à cette démonstration de violence. La femme est saine et sauve. Son compagnon a quant à lui été interpellé.
Elle n’a pas été blessée mais reste très traumatisée par les événements survenus ce vendredi. Une femme qui habite dans un appartement de la résidence Samantha à Saint-Denis, chemin Lory-les-Hauts, a été victime de la violence de son conjoint aujourd’hui.
Armé d’un couteau, l’homme a séquestré sa compagne dans leur habitation et l’a menacée à plusieurs reprises. Alertés par les cris de détresse, les voisins de la quadragénaire ont contacté les forces de l’ordre. Les policiers et les pompiers se sont immédiatement rendus sur les lieux. Quelques minutes plus tard, ce sont les hommes du Groupement d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) qui sont entrés en action. D’abord pour négocier avec le conjoint violent, ensuite pour libérer sa compagne, retenue contre son gré dans l’appartement familial.
Le forcené refusant de coopérer, les hommes du GIPN ont donné l’assaut et ont pénétré dans l’appartement en passant par le balcon. Les policiers entraînés à la gestion de ces situations de crise ont opéré dans le calme et sont parvenus à maîtriser rapidement le conjoint violent.
Très choquée, la femme a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée à l’hôpital où elle subira des examens médicaux. Selon les locataires de la résidence, les querelles au sein de ce couple sont récurrentes. L’homme est connu des forces de l’ordre. Plusieurs mains courantes ont en effet été déposées contre lui, pour des actes de violence conjugales.
L’individu à l’origine de cette séquestration a été interpellé et conduit au Commissariat Malartic. L’homme qui était visiblement sous l’emprise de l’alcool au moment des faits pourrait être mis en examen ou transféré à l’hôpital.