Poursuivi pour pour harcèlement moral à l’encontre de deux cadres, le maire de Petite-Ile a été condamné à six mois de prison avec sursis et 5000 euros d’amende.
Guito Ramoune comparaissait devant le tribunal correctionnel de St-Pierre ce jeudi pour harcèlement moral à l’encontre de deux cadres. 6 mois de prison avec sursis avaient été requis à son encontre et la décision du tribunal correctionnel est tombée ce jour : le premier magistrat de la commune de Petite-Ile a été reconnu coupable. Il écope de six mois de prison avec sursis et devra s’acquitter d’une amende à hauteur de 5000 euros. Son avocat confirme vouloir faire appel suite à cette décision de justice.
Rappel des faits : Juste après les élections municipales de 2008, deux cadres ont été mutés. Ces deux employés de la municipalité assurent avoir été mis "au placard" mais l’actuel maire de Petite Ile a toujours nié ces faits. Selon lui, il s’agissait d’un "processus de mutation interne normal". Le 28 novembre dernier, le Parquet avait requis à l’encontre du maire de Petite Ile une peine de six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.
La partie civile avait demandé 250 000 euros de dommages et intérêts pour les deux employés concernés.