Le jeune homme ainsi que deux autres complices retournent aux assises dans le cadre du procès du viol en réunion à Petite-Île, d’une jeune fille de 16 ans en 2006. Lors d’un premier procès en appel, Freddy Fontaine avait avancé un nouvel alibi pouvant prouver son innocence. Les juges statuent aujourd’hui.
L’affaire du viol de Petite-île est décidément un dossier à multiples rebondissements : Trois jeunes hommes accusés et condamnés pour avoir violé une adolescente dans un champ de canne à sucre, dans la nuit du 7 au 8 août 2006, n’arrêtent pas de clamer leur innocence.
L’un d’eux affirme avoir un alibi en béton. Aujourd’hui, il pourrait se voir dégager de toute responsabilité dans ce viol. Mais en même temps, il a déjà été condamné pour le meurtre d’un autre de ses camarades qui aurait voulu le dénoncer pour ce viol qu’il n’aurait pas commis… L’affaire est compliquée.
Pourtant lors de l’instruction, les mis en cause avaient avoué à plusieurs reprises leur participation au viol collectif. Condamnés à 15 et 8 ans de prison, les accusés repassent ce matin devant le Tribunal. Le dernier procès en appel a connu un nouvel élément demandant un complément d’enquête.
L’année dernière, un des accusés, Freddy Fontaine, a fini par déclarer aux juges qu’il ne se trouvait pas dans le champ de canne, au moment du viol. Il était occupé à voler un véhicule qu’il avait finalement incendié. Le jeune sudiste s’était ensuite rendu à la fête du vacoa. En mars 2009, la Cour avait alors demandé une vérification de cet alibi de dernière minute.
Freddy Fontaine, s’il est reconnu innocent du viol ne ressortira pas pour autant de prison. Il est sous le coup d’une condamnation de 20 ans de prison pour avoir tué à coups de galets un autre jeune répondant au prénom de Sandro. Ce dernier comptait dénoncer aux forces de l’ordre le viol auquel il aurait assisté deux jours plus tôt.