Mise en examen pour discrimination à l’embauche dans l’affaire du foyer de Terre-Rouge, le 27 décembre dernier, Nassimah Dindar est revenue ce jeudi sur le dossier qui la met en cause.
D’abord placée sous le statut de témoin assisté dans l’affaire du foyer de Terre-Rouge et l’embauche présumée de 18 sympathisants politiques après les cantonales de 2008, Nassimah Dindar avait finalement été mise en examen pour discrimination à l’embauche, le 27 décembre. Lors des voeux à la presse du conseil Général, jeudi 30 janvier, la présidente est revenue sur ce dossier.
"C’est une affaire qui date de cinq ans qui suit son cours", a-t-elle commenté. Nassimah Dindar doit porter la responsabilité de ces embauches présumées pour lesquelles elle aurait signé les arrêtés de recrutement. La présidente du conseil Général indique attendre de savoir si la procédure dans ce foyer dédié à l’enfance a été respectée ou non. "Il n’y a ni à être inquiète, ni à vouloir une sérénité", a-t-elle commenté.
En décembre dernier, le procureur de la République de Saint-Pierre indiquait, dans un communiqué, que "le délit principal est imputé à la présidence du conseil Général de La Réunion". La présidente du Conseil général avait déjà été entendue une première fois en août 2012, puis une seconde fois le 13 décembre dernier.
