Le tribunal administratif de Saint-Denis s’est positionné en faveur du brigadier Jean-Bernard Hoarau, estimant que l’homme a bien été mis au placard après avoir verbalisé l’élue Nalini Véloupoulé-Merlo. Cette bataille judiciaire qui a démarré en 2010 connaît son dénouement : la mairie devra verser 1200 euros de dommages et intérêts au policier municipal.
" 1200 euros c’est peu, mais pour moi ce n’est pas une question d’argent. Il s’agit avant tout d’honneur et d’intégrité". Dans l’affaire qui oppose le brigadier Jean-Bernard Hoarau à la Mairie de Saint-Denis, le tribunal administratif s’est prononcé. La ville, reconnue coupable, devra verser des dommages et intérêts au policier municipal qui s’estimait victime de pressions diverses de la part de sa hiérarchie.
La Justice a reconnu que la santé et la situation de Jean-Bernard Hoarau se sont dégradées depuis 2010. C’est une amende dressée à l’encontre de l’élue Nalini Véloupoulé-Merlo qui a été le point de départ de cette affaire. L’adjointe au Maire n’aurait pas supporté d’être verbalisée par le policier municipal et l’aurait progressivement mis au placard.
Privé de son arme de service et de son salaire durant près de deux ans, l’homme avait vu son état de santé se détériorer au fil des mois. La décision de justice rendue par le Tribunal Administratif le conforte dans sa démarche. Se disant traumatisé par ces événements, Jean-Bernard Hoarau espère aujourd’hui qu’il pourra retrouver son poste.