Marc Kichenapanaïdou, spécialiste de l’archéologie et l’histoire de la terre réunionnaise est mort mardi à l’âge de 70 ans. Professeur à la retraite, il a reçu le "prix de littérature Leconte de Lisle" en 1980.
Le président du Grather (Groupement pour la recherche archéologique et l’histoire réunionnaise), Marc Kichenapanaïdou, s’est éteint mardi 3 décembre à l’âge de 70 ans. Dans un communiqué, la mairie de Saint-Denis et Gilbert Annette rendent hommage au défenseur du patrimoine réunionnais.
"Aujourd’hui, indéniablement, un grand militant s’en est allé, laissant derrière lui, un héritage de sa cause à tous les réunionnais. Défenseur infatigable de la culture créole, porte-parole du patrimoine longtemps oublié, Marc Kichenapanaïdou est un pionnier dans l’archéologie locale."
La direction des affaires culturelles, où Marc Kichenapanaïdou a été premier conseiller, "s’associent à la douleur de la famille et lui présentent ses plus vives condoléances."
Michel Fontaine, député-maire de Saint-Pierre a quant à lui salué "ce grand humaniste". Il ajoute : "Passionné et engagé pour cause réunionnaise, il s’est battu toute sa vie durant, pour faire mieux connaitre notre île et ses multiples richesses. Infatigable travailleur et chercheur, il a ¦oeuvré sans relâche pour la sauvegarde et la promotion de la culture et des patrimoines réunionnais."
Nassimah Dindar rend hommage à un "ardent défenseur et promoteur de l’identité et de la culture réunionnaises. Par ses travaux, et par ses oeuvres, il a contribué à l’émergence de l’Homme Réunionnais, connaissant ses racines, et pouvant ainsi atteindre le ciel de l’Excellence", poursuit-elle.
Ericka Bareigts a également exprimé ses condoléances : "A travers ses écrits et ses recherches, il nous a beaucoup appris, tant sur notre passé que sur notre présent. De lui, nous retiendrons un homme passionné et passionnant, qui aimait partager et mettre son savoir au service de chacun. Pour tout ce qu’il a fait pour La Réunion, nous lui devons reconnaissance".