Jugé le 28 janvier dernier, le pilote de l’avion de tourisme qui s’est crashé en février 2012 au Maïdo devrait être fixé sur son sort ce mardi. 4 à 6 mois de prison avec sursis ont été requis à son encontre.
Agé de 77 ans, le pilote de l’avion de tourisme qui s’est crashé le 25 février 2012 était appelé à comparaître à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis pour "blessures involontaires " le 28 janvier 2014. Suite à cet accident d’avion de tourisme, trois passagères avaient été blessées, dont une grièvement.
Dans cette affaire, l’enquête a révélé que l’avion s’est écrasé suite à une erreur de pilotage (cf Linfo.re "Crash au Maïdo : l’erreur de pilotage retenue") malgré les déclarations du pilote qui toujours a évoqué des "turbulences incroyables". Jacques Lakermance est également poursuivi pour "conduite d’un aéronef non conforme aux règles de sécurité (équipement de l’appareil)", "violation d’une interdiction ou manquement à une obligation édictée par décret ou arrêté de police pour assurer la tranquillité, la sécurité ou la salubrité publique" et enfin, "défaut de tenue du carnet de vol ou de route par le pilote d’un aéronef". Jugé en janvier dernier, il devrait être fixé sur son sort ce mardi 25 février car la décision du tribunal avait été mise en délibéré.
Le 28 janvier 2014 : entre 4 et 6 mois de prison avec sursis ont été requis contre Jacques Lakermance. Le procureur a aussi demandé à ce que 3 à 5 ans d’interdiction de piloter soient retenus contre l’accusé. Une fois encore, le jugement doit être rendu ce mardi 25 février.
Rappel des faits survenus en février 2012
Le 25 février 2012 au matin, un avion de tourisme s’est écrasé dans la forêt des tamarins, au Maïdo à Saint-Paul. Ce jour-là, les trois passagères qui étaient à bord de l’avion ont vécu une véritable frayeur. L’une d’entre elles a également été grièvement blessée.
Interrogé peu de temps après ce crash sur Antenne Réunion , le pilote de l’avion de tourisme - Jacques Lakermance - expliquait que des "alizés très puissants" avaient engendré des "turbulences incroyables" qui l’auraient forcé à changer de trajet et à atterrir en urgence. De leur côté, les militaires de la Brigade de Gendarmerie des Transports Aériens et de l’Aviation Civile ont mené leur enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce crash et c’est finalement l’erreur de pilotage qui a été retenue.