Au lendemain du meurtre commis à l’ONF suivi du suicide du tireur, l’émotion est grande pour les employés. L’hôtesse d’accueil de l’Office National des Forêts a reçu Jean-Claude Ramsamy avant qu’il ne commette l’irréparable, elle a accepté de témoigner.
Le choc, la consternation, l’horreur... Pour les employés de l’ONF, difficile de mettre des mots sur le drame survenu hier matin. Le directeur des Ressources Humaines et secrétaire général - Albert Chemtov - a été tué par balle par Jean-Claude Ramsamy, un employé qui s’est ensuite donné la mort (cf Linfo.re "Le DRH de l’ONF tué d’une balle dans la tête"). Cette fusillade s’est produite dans une salle de réunion, en présence d’une dizaine de personnes.
Ce matin, une réunion d’urgence a été organisée en toute intimité dans les locaux du siège de l’ONF, à La Providence. Arrivés aux alentours de 9h30 ce mercredi à la Réunion, le directeur général de l’Office National des Forêts ainsi que le directeur régional - Hervé Houin - se sont entretenus avec les employés présents ou non lors de la fusillade. Aujourd’hui, l’heure est au recueillement et à la reconstruction pour atténuer le traumatisme. Une cellule psychologique a également été mise en place dès hier.
Marisa est la première personne à avoir reçu Jean-Claude Ramsamy hier matin avant qu’il ne passe à l’acte en tuant d’une balle dans la tête le directeur des ressources humaines et secrétaire général, Albert Chemtov. C’est elle qui lui a indiqué que le directeur régional était hors du département et que le secrétaire général était en réunion. Elle explique que le tireur était calme à son arrivé et qu’il n’avait pas l’ait tendu. Elle était loin de s’imaginer que Jean-Claude Ramsamy était armé et qu’il allait commettre un meurtre.
Retrouvez dans la vidéo ci-jointe le témoignage de Marisa, l’hôtesse d’accueil et standardiste de l’Office National des Forêts.