Dans la nuit de lundi à mardi, la maison du 2ème adjoint à la mairie de Saint-Benoît a été criblée de balles de 22 long rifle. Pour Gérard Perrault, qui ne se connaît pas d’ennemi dans sa vie personnelle, cette attaque est motivée par un mobile politique.
La maison de Gérard Perrault, deuxième adjoint à la mairie de Saint-Benoît, a été la cible de tirs de 22 long rifle dans la nuit de lundi à mardi. La facade du domicile de l’élu a reçu quatre tirs, qui ont laissé dans les vitres et sur les murs des impacts bien visibles.
Vers une heure du matin, les occupants de la maison sont réveillés par une forte détonation, mais ne s’affolent pas pour autant, ne pensant pas être concernés par ces tirs. Peu de voisins ont entendus ces coups de feu, mais les balles sont dirigées entre autres sur la fenêtre de la chambre du premier étage, où dort la soeur de l’élu.
"Lundi soir, je me suis couché vers 22h30 et j’ai entendu au cours de cette nuit quatre bruits et une voiture qui démarrait brutalement", raconte Gérard Perrault. C’est seulement le lendemain que la famille a découvert les traces de balles et qu’elle a compris ce qui s’était passé. "J’ai prévenu les gendarmes qui sont venus sur les lieux et qui m’ont confirmé que c’étaient des impacts de balle", explique t-il.
Gérard Perrault ne comprend pas ce déchaînement de violence. "Je condamne cet acte et je le trouve grave. Il ne faut pas laisser passer des choses pareilles", juge l’adjoint au maire. Il ne se connaît pas d’ennemis connus dans sa vie personnelle et n’a reçu aucune menace directe. Pour lui, pas de doute, cette attaque est forcément d’ordre politique. "Je pense que cela ne peut être que politique, dans ma vie privée tout se passe très bien", ajoute t-il.
Attendant que l’enquête aboutisse, l’élu ne se dit pas du tout démotivé par cet acte de violence mais au contraire affirme que "cela lui donne encore plus de détermination".