Un jeune a été roué de coups à la sortie d’une boîte de nuit de Saint-Pierre le week-end dernier. L’agresseur présumé affirme que l’attitude de la victime mais aussi des vigiles a été un moteur.
Durant la nuit du samedi 24 au dimanche 25 mars, une violente agression a été commise à la sortie d’une boîte de nuit dans le Sud de l’île, à Saint-Pierre. Cette agression a été filmée par les caméras de vidéo-surveillance.
Le père de la victime a témoigné : "Mon fils est sorti avec une amie et il s’est fait agresser d’une façon très violente, par un individu, qui tout simplement voulait sa table. Mais ce que mon fils ne savait pas, c’est qu’il était attendu dehors..."
Emmanuel explique être celui qui a frappé la victime à la sortie de la boîte de nuit. Il explique que l’altercation a commencé à l’intérieur de l’établissement que c’est le jeune homme face à lui qui a provoqué la bagarre.
Il affirme aussi que les vigiles lui ont indiqué qu’ils allaient lui emmener son devait
Emmanuel assure que les choses ne sont pas passées comme décrites par la victime. "On est arrivé à la table, comme les serveurs nous ont dit d’y aller. Il était là assis et nous a dit de sortir de là. Mon ami s’est chauffé et la victime s’est levant aussi en essayant de pousser mon ami. Je suis intervenu en me mettant au milieu. Je lui ai dit de sortir parce que ça allait dégénéré. Il m’a poussé et quand je le lui ai rendu, les vigiles sont arrivés."
"Ils n’ont pas cherché à savoir. Ils m’ont mis des clés, ils m’ont mis par terre, ils m’ont mis des coups dans la tête. J’ai un certificat médical."
"Quand j’étais dehors, le vigile m’a dit ’excuse-moi je le fais sortir et règle tes comptes. Il est sorti, je me suis bagarré avec lui. Il est retourné à l’intérieur. Les vigiles ont commencé à chauffer."
"Le vigile l’a ressorti, il m’a dit ’fais ce que t’as à faire’. J’ai sauté sur la victime. Le vigile est pas intervenu, c’est mes amis qui sont intervenus. J’ai revu 20 fois les images. Le patron n’était même pas là."
"Le vigile qui m’a pris dans la boîte, il m’a frappé deux fois dans les côtes, j’ai répondu avec un coup de pied. Il s’est arrêté à là et il est resté dedans."
"La dernière bagarre, mes amis m’ont tiré de la victime. Le vigile est arrivé et m’a mis deux coups de bombe lacrymogène dont un dans la bouche. Pendant deux jours, j’avais le goût dans la bouche et j’avais les yeux qui brûlaient pendant que je prenais ma douche."
"Ils poussent les gars à se battre tous les soirs. Le vigile, il fait tout le temps ça, il aime abuser."
"Cela se voit que vous avez beaucoup d’argent, votre fils, c’est pas un saint."