Suite et fin du procès de Samuel Amouny ce mardi. L’homme de 36 ans comparait pour avoir aspergé d’essence et brûlé sa compagne Claudine Gambier. Ce matin, l’avocat général a requis à l’encontre du Portois la réclusion criminelle à perpétuité. De son côté, l’avocat de la défense a plaidé la thèse accidentelle.
Il continue de nier l’intention de tuer. Samuel Amouny est jugé devant la Cour d’Assises de Saint-Denis pour avoir aspergé d’essence sa conjointe Claudine Gambier et l’avoir brûlée, le 9 août 2010, au domicile familial au Port.
Au moment de livrer sa plaidoirie, Maître Laurent Payen, l’avocat de la défense, a demandé la requalification des faits en violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Maître Morel, qui défend les intérêts des parties civiles s’est lui attaché à montrer l’atroce souffrance subie par la victime. Brûlée sur plus de 70% de son corps, Claudine Gambier avait succombé à ses blessures, une dizaine de jours après son agression.
L’avocat général a requis à l’encontre de Samuel Amouny, la réclusion criminelle à perpétuité et demandé une sanction qui ne soit pas inférieure à 20 ans de prison ferme en cas de requalification des faits. Il a laissé le soin aux jurés de déterminer s’il s’agit dans cette affaire de violences ayant entraîné la mort ou d’actes de torture et de barbarie.
La reprise des débats est programmée pour 13h15. Le verdict est attendu dans le courant de l’après-midi.