Deux ans après les faits, Francis Saminaden va devoir faire face aux jugrés de la cour d’Assises. Cet homme est jugé pour "viol commis sur une personne vulnérable, arrestation, enlèvement et séquestration". La victime était âgée de 5 ans au moment des faits. La compagne de l’accusé est également jugée pour non-assistance à personne en danger et pour non dénonciation de crime.
Le 10 mars 2016, une fillette âgée de 5 ans, a été abusée et séquestrée à Sainte-Marie avant d’être abandonnée sur le front de mer par son bourreau. L’homme, Francis Saminaden, a été arrêté au terme de 20 heures de chasse à l’homme et écroué pour viol et séquestration.
Tout commence aux alentours de 14 heures le jeudi 10 mars 2016. Une enfant de 5 ans jouait dans la cité Gaspard avec d’autres marmailles lorsqu’elle a disparu. Dès que sa mère se rend compte de la disparition, elle donne l’alerte.
La fillette est retrouvée quelques heures plus tard, près d’un temple. Elle a été enlevée et séquestrée. Les secours la prennent en charge et la transfère au Centre hospitalier Universtaire de Félix Guyon à Saint-Denis.
Après plusieurs heures de fuite, Francis Saminaden a été retrouvé par les forces de l’ordre. Lors de son audition, il passe aux aveux et révèle aux enquêteurs le calvaire qu’il a fait subir à la fillette.
Depuis son balcon, il a attiré l’enfant à l’écart avec des bonbons. Chez lui, il l’a violée avant de ligoter la fillette et de l’abandonner dans un sac sur le front de mer de Sainte-Marie, à 1,5 kilomètres de son domicile..
Le suspect, Francis Saminaden, a expliqué que durant sa cavale, il aurait tenté à deux reprises de mettre fin à ses jours.
L’homme a fui d’abord à vélo, puis à pieds avant d’être rattrapé vendredi en fin de matinée dans le secteur de l’usine de Bois Rouge au terme de 20 heures de chasse à l’homme.
Le suspect principal, Francis Saminaden, est un citoyen mauricien installé depuis de nombreuses années à La Réunion. Il s’agit du voisin de la victime, habitant aussi à la Cité Gaspard à Sainte-Marie.
L’homme était sous contrôle judiciaire aux moments des faits. Il a été mis en examen pour viol sur une jeune femme handicapée : sa belle-fille.
Les experts n’avaient à l’époque pas décelé de dangers particuliers ou de tendances pédophiles, c’est pour cela qu’il avait été laissé en liberté.
Ce mercredi, cet homme est aussi jugé devant la cour d’assises pour ces faits de viol sur une personne vulnérable, sa belle-fille.
Marie-Adeline Cail est jugée pour "proxénétisme aggravé, auteure ascendant ayant autorité sur la victime, viol sur personne vulnérable commis par ascendant, non-assistance à personne en danger, non-dénonciaton de mauvais traitements, privations, agressions ou atteintes sexuelles sur mineur".
La compagne de l’accusé aurait initialement menti aux gendarmes ralentissant les enquêteurs à la recherche de son mari et de la fillette de 5 ans avant de révéler la vérité plus tard.