La seconde semaine d’audience à la Cour d’Assises de Saint Denis commence par une affaire de tentative de meurtre en appel. Les faits datent de 2008 mais Marc Tardivel a été condamné en juillet 2011 pour tentative d’homicide sur son cousin, le ségatier Gilles Bénard.
Condamné à 20 ans de réclusion criminelle, Jean Marc Tardivel a décidé de faire appel mais il risque maintenant jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
Condamné en juillet 2011 à 20 ans de réclusion criminelle pour "tentative d’homicide" sur son cousin en 2008, Jean-Marc Tardivel a décidé de faire appel. Il comparaît donc face à la Cour d’Assises ce lundi 26 mars. Le prévenu encourt toujours une peine pouvant aller jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Il devrait être fixé sur son sort demain.
A la barre ce matin, Gilles Bénard - surnommé Gillou - et sa femme ont témoigné. Emus, ils ont expliqué aux jurés comment leur vie a basculé en décembre 2008. Après des semaines passées dans un état grave, la victime de ce râlé-poussé a survécu mais aujourd’hui, il souffre encore de ce coup de feu qui a bouleversé sa vie. Passionné de musique, ce ségatier a dû mettre sa carrière entre parenthèses.
Rappel des faits :
Le 7 décembre 2008, Jean-Mard Tardivel est accusé d’avoir tiré à bout portant sur son cousin Gilles Bénard, un ségatier très connu, qui fêtait en famille et avec ses amis, la sortie de son deuxième album "Marie José".
Alcoolisé, Jean-Marc Tardivel a fait irruption au domicile du ségatier, armé d’un fusil. Le prévenu est accusé d’avoir visé le ségatier en plein abdomen. Gilles Bénard - surnommé Gillou - s’est écroulé et c’est son fils âgé de quatorze ans au moment des fais qui aurait empêché Jean-Marc Tardivel de tirer une seconde fois.
Après avoir pris la fuite, le suspect a été interpellé par les policiers de Saint André. Placé en garde à vue, l’homme présentait un fort taux d’alcoolémie dans le sang.
Rapidement pris en charge par les secours, Gilles Bénard a été transféré au centre hospitalier de Saint Benoît, dans un état jugé critique. L’homme est resté de longues semaines en soins intensifs, entre la vie et la mort. Après plusieurs interventions chirurgicales, le ségatier a survécu mais le souvenir de cette journée le hante encore.