Après deux ans de rebondissements, Cédric Lauret sera jugé ce mercredi devant la cour d’assises de St-Denis pour avoir tué Christophe Virama en avril 2011 en percutant son scooter avec sa voiture.
Le 23 avril 2011, le corps sans vie de Christophe Virama a été retrouvé non loin de son scooter, près de la quatre-voies, à Saint-Louis. Dans un premier temps, c’est la thèse de l’accident qui a été retenue par les enquêteurs mais après de multiples rebondissements et l’exhumation du corps de la victime le 31 mai 2011, pas moins de neuf personnes ont été interpellées. Les enquêteurs qui avaient d’abord privilégié la thèse accidentelle ont été rapidement conduits sur la piste criminelle.
Après deux ans de rebondissements, Cédric Lauret sera jugé ce mercredi devant la cour d’assises de St-Denis pour avoir tué Christophe Virama en avril 2011 en percutant son scooter avec sa voiture.
Cédric Lauret est le principal mis en cause dans ce dossier et il a été mis en examen au mois de septembre 2011 pour meurtre, puis placé en détention provisoire. Agé de 36 ans, cet homme est suspecté d’avoir maquillé le meurtre de Christophe Virama - pour faire croire à un accident - , après l’avoir surpris en train de voler des pieds de zamal dans son champ situé à l’Etang Salé.
L’accusé aurait tué Christophe Virama en percutant son scooter après une course-poursuite. Selon les indices recueillis par les forces de l’ordre, il s’agirait d’un règlement de comptes puisque le soir de sa mort, Christophe Virama aurait tenté de voler des pieds de zamal. Pour se venger, plusieurs membres de la famille Lauret se seraient alors lancés dans une course-poursuite.
Dans cette affaire, neuf membres de la même famille Lauret ont été placés en garde à vue mais seuls deux d’entre eux ont été mis en examen. Et c’est Cédric Lauret qui est soupçonné d’être le cerveau présumé dans cette affaire.
Cédric Lauret doit aujourd’hui faire face à la cour d’assises de Saint-Denis. Son procès est prévu sur trois jours, le verdict est donc attendu vendredi vendredi 4 octobre. Pour rappel : en 2012, les faits qualifiés initialement de meurtre ont été requalifiés en "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec circonstance que les faits ont été commis avec usage ou menace d’une arme".