Patrick Blancard qui comparait devant la Cour d’Assises pour le meurtre d’Alexis Threstran en 2011 sera fixé sur son sort ce mardi. L’homme reconnait avoir porté les coups de sabre mais nie l’intention de tuer.
La Cour d’Assises rendra sa décision ce mardi 26 mars, dans l’affaire du meurtre d’Alexis Threstran, ce Saitn-Leusien de 34 ans tué à coups de sabre par Patrick Blancard le 9 octobre 2011.
L’accusé dont les intérêts sont représentés par Maître Saïd Larifou a choisi de conserver sa ligne de défense. S’il reconnait en effet avoir asséné six coups de sabre à la victime, le mis en cause affirme qu’il n’a jamais voulu ôter la vie au trentenaire.
Le soir du drame, Patrick Blancard a selon son conseil cédé à la panique et son geste irréparable a été guidé par la peur. Lors de la première journée d’audience, le meurtrier présumé a de nouveau livré sa version des faits, rappelant aux jurés qu’il n’était pas dans son état normal car il avait beaucoup bu et qu’il a agi pour se protéger. En présentant ses regrets, l’accusé n’a pas pu retenir ses larmes hier lors de la première journée du procès.
Les sept témoins qui ont défilé à la barre ont contredit les dires de Patrick Blancard. Selon eux, c’est l’accusé qui a cherché le conflit allant jusqu’à provoquer et insulter les personnes qui se trouvaient près du bar-restaurant où s’est produit le crime.
Pour les proches de la victime, difficile d’admettre la disparition tragique d’Alexis Threstran qui est mort en voulant mettre fin à un ralé-poussé. Amis et membres de la famille du défunt refusent d’adhérer à la thèse de la légitime défense. Ils attendent une peine juste pour condamner ce qu’ils considèrent comme "un déchaînement de violence gratuite".