Plusieurs individus soupçonnés d’avoir participé au trafic de matériel volé entre La Réunion et la Grande Île devaient être jugés ce mardi. L’affaire a été renvoyée au 1er mars.
C’est un couac dans la procédure qui est à l’origine du renvoi de l’affaire. Ce mardi matin, sept personnes étaient appelées à comparaitre au Palais de Justice de Champ-Fleuri pour des faits de vols aggravés, escroqueries et recel.
Mais l’un des avocats de la défense n’aurait pas eu certaines informations nécessaires à l’examen du dossier, d’où le report de l’audience à une date ultérieure. Les prévenus sont pour beaucoup connus des services de police et de gendarmerie.
Concrètement, la Justice reproche à ces individus d’avoir participé à un trafic de matériel volé entre La Réunion et la Grande Île. Présentée comme le cerveau dans cette affaire, une femme d’origine malgache, âgée d’une quarantaine d’années, a été maintenue en détention provisoire, les autorités craignant qu’elle ne quitte le département.
Durant la période juin-juillet 2011, plusieurs cambriolages ont été enregistrés dans le secteur Est de l’Île. Une grande partie des marchandises volées a été stockée dans des conteneurs et envoyée direction Madagascar où elle était ensuite revendue à bon prix sur le marché noir.
Deux des membres présumés de ce vaste trafic restent sous contrôle judiciaire, en attendant le procès qui se déroulera le 1er mars prochain. L’enjeu de ce procès sera de déterminer l’étendue de ce trafic et définir les responsabilités de chacun.
Il s’agira aussi pour le Tribunal Correctionnel de faire le lien entre la malgache connection et des d’autres dossiers judiciaires. Et pour cause, certaines des armes volées par les cambrioleurs ont servi dans des affaires criminelles.