Accusé de tentative d’assassinat sur son ex-femme, Adrien Dijoux avait écopé d’une peine de 20 ans de prison en première instance. Après avoir fait appel, lui et son avocat ont tenté de faire diminuer la peine. Après deux jours de procès devant la Cour d’Assises, Adrien Dijoux a vu sa peine réduite à 12 ans par le jury. La préméditation n’a pas été retenue.
Pour rappel : le 7 mars 2007, Adrien Dijoux a fait irruption en fin de journée dans le cabinet de son ex-compagne. Ne supportant pas la séparation, il s’est jeté sur elle pour lui assener trois coups de couteau. Des coups qui selon les médecins auraient pu entraîner la mort.
Mercredi 16 et jeudi 17 juin, l’enjeu du second procès d’Adrien Dijoux était de savoir si son geste était prémédité ou non. Malgré des témoignages souvent accablants, Adrien Dijoux a vu sa peine réduite à 12 ans par le jury.
Selon l’avocate de ce dernier, l’homme ne dépendait pas seulement des ressources de la victime. Il s’occupait d’elle, et effectuait toutes les tâches ménagères du couple. La rupture est un véritable drame dans sa vie. Au moment de l’agression, l’homme était selon ses propres dires, sous l’effet de plusieurs médicaments, dont notamment du stilnox. Des ordonnances appuient le placement de l’homme sous traitement médical.
« J’ai pété un plomb » a affirmé hier Adrien Dijoux devant les juges. Il affirme également ne pas avoir agi par préméditation, même si deux couteaux ont été retrouvés dans le sac de l’agresseur. « Il était venu en vélo au cabinet médical…Un homme sous stilnox ne peut se déplacer en vélo ! » a affirmé mercredi 16 juin Fernande Anilha, avocate de la victime.
A noter : Adrien Dijoux devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire de 10 ans assortie d’une peine de cinq de prison en cas de non-respect de celui-ci.