La mort encore non élucidée du jeune lycéen de 20 ans suscite bien des questions. Les hommes du PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne) d’essayer d’apporter des réponses sur les circonstances du décès. Les gendarmes ratissent la falaise à la recherche d’indices.
Peut-être vont-ils trouver d’autres effets personnels appartenant à la victime ? Les enquêteurs sont notamment à la recherche du sac à dos d’Aafifoudine Aboudou. Depuis sa disparition, personne n’a retrouvé cet objet porté par le Portois.
Les militaires descendent en rappel et fouillent le moindre bosquet susceptible d’avoir été écrasé ou même frôlé par le lycéen.
La zone de recherche se situe à environ 300 mètres du sentier. Les recherches sont particulièrement pénibles compte tenu du relief accidenté. De gros massifs de choka rendent la progression difficile jusqu’au bord de la montagne.
Deux cordistes descendent méticuleusement et prennent leur temps pour ne rater aucun objet ou indice. Deux autres gendarmes sont positionnés en haut et en bas du Littoral. Ils veillent à la sécurité de leurs collègues. La descente des gendarmes se fait environ sur 130 mètres de hauteur.
Pour l’instant les indices de l’enquête sont plutôt minces. Un baladeur MP3 et un bonnet ont été retrouvés deux jours après le début des recherches. Une équipe de 10 gendarmes a été affectée jour et nuit au dossier.