Collège Ste-Geneviève : un professeur d’EPS mis en examen pour agressions sexuelles et placé sous contrôle judiciaire

Un professeur de sport du collège Sainte-Geneviève de Saint-André est accusé d’attouchements sexuels sur des collégiennes. Dans cette affaire, trois élèves ont porté plainte dans le cadre de cette affaire.

L’enseignant placé sous contrôle judiciaire

Comme l’ont révélé nos confrères du Journal de l’Ile hier, un enseignant qui exerce à Saint-André est suspecté d’atteintes sexuelles envers des élèves du collège Sainte-Geneviève.

Le professeur d’EPS serait trop tactile envers ses élèves. A l’issue de sa garde à vue, l’homme a été déféré devant le Parquet du tribunal correctionnel ce vendredi matin. Il va devoir répondre aux questions d’un juge d’instruction en vue d’une éventuelle mise en examen. Ce professeur de sport sera ensuite confronté au Juge des Libertés et de la Détention.

Rappel des faits :

L’affaire remonte au mois de décembre dernier. Trois collégiennes se seraient plaintes de gestes déplacés lors des cours d’EPS, comme le relatent nos confrères du Journal de l’île.

Aussitôt prévenu, le principal de l’établissement a prévenu les parents et ce sont eux qui ont déposé plainte.

L’enseignant a été mis à pied par le Rectorat de La Réunion dès le début de l’enquête. Il avait déjà été rappelé à l’ordre par le chef d’établissement.

Des "cours particuliers" de natation

Les jeunes filles ont expliqué aux enquêteurs que lors des séances de natation, leur professeur de sport les prenait à part. Il leur faisait faire des exercices où il en profitait pour toucher les parties intimes des collégiennes.

Quand ces élèves lui demandaient d’arrêter la séance, il se mettait en colère explique l’une des filles aux policiers. "Il nous serrait fort par les poignets et par les cuisses."

Le professeur conteste les faits et accuse même les familles et le collège de vouloir empêcher sa titularisation.

Le Journal de l’Ile souligne que l’enseignant a déjà fait l’objet de soupçons lorsqu’il donnait des cours dans d’autres établissements privés de l’île. La première affaire avait été classée sans suite.