Deux personnes ont été passées à tabac samedi soir à la sortie d’une discothèque de Saint-Gilles. Le couple a été hospitalisé. Le jeune homme s’est vu délivrer 45 jours d’ITT (Interrutption Temporaire de Travail) et sa compagne, 15 jours d’ITT. Une plainte a été déposée ce mardi matin.
Un homme et une femme déclarent avoir été violentés par une troisième personne.
L’agression s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche à la sortie d’une boîte de nuit de Saint-Gilles, la villa.
L’une des victimes explique avoir été jetée à terre pendant que son ami a été frappé par une personne qui se tenait près des vigiles.
La jeune femme déclare que son ami avait lancé "Merci, bonne soirée" lorsqu’il a quitté la boîte de nuit. C’est alors que l’agresseur s’est énervé et est venu frappé le couple.
Sorti de l’hôpital ce matin, le jeune homme tabassé samedi soir a déposé plainte ce mardi.
Sa compagne souffre d’une fracture du genou et d’un traumatisme crânien.
Le jeune homme a dû subir une opération de la mâchoire car il avait plusieurs dents enfoncées dans la gencive. Il s’est vu délivrer 45 jours d’ITT (Interruption Temporaire de Travail).
La femme agressée déplore : "C’était gratuit. C’était de la violence gratuite."
"En sortant, on a dit ’merci, bonne soirée’. Il y a un individu qui a dit ’merci kwé ? Kwa fé don’ ?"
"Il a enlevé son t-shirt. Il m’a projetée au sol. Ma tête a frappé par terre, j’ai eu un traumatisme crânien."
Le petit-ami est venu au secours de la jeune femme et a été pris à partie à son tour : "Je me suis précipité vers elle. Le temps de la remettre debout. J’ai eu des coups de pieds avec les agresseurs, des coups de pieds dans la bouche. J’ai eu une opération de la mâchoire."
Les victimes appellent les témoins et autres potentielles personnes agressées à sortir de leur silence.
"On a vraiment besoin de témoignage pour les gens qui se sont faits agresser devant cette discothèque. Les vigiles n’ont rien fait. Nous, on ne viendra pas aux mains, mais il y a la Loi, les associations, les avocats."
La direction de l’établissement de nuit explique que les vigiles sont intervenus dans un premier temps mais qu’ils n’ont pas le droit d’agir lorsque l’agression se produit en dehors du commerce sur la voie publique.
Une enquête a été démarrée par la gendarmerie. Le suspect est toujours recherché.