Jugé depuis hier à Saint-Denis, le violeur multirécidiviste Jean-Marc Canjamalé devrait connaître aujourd’hui le verdict de la Cour d’Assises. Il a été condamné à 30 ans de prison dont 20 ans de sûreté pour une agression sexuelle et une tentative de viol sur le chemin des Anglais, à La Possession.
Jean-Marc Canjamalé est jugé depuis hier pour avoir agressé sexuellement une femme et tenté de violer une randonneuse sur le chemin des Anglais.
Déjà condamné en 2001 à 20 ans de réclusion criminelle pour trois viols et une tentative de viol, il bénéficie d’une liberté conditionnelle le 13 mars 2015. Placé sous bracelet électronique, il doit respecter de nombreuses obligations, notamment de soins.
L’avocat général a requis la perpétuité avec 22 ans de sûreté contre l’accusé.
Les jurés l’ont condamné à 30 ans de réclusion criminelle dont 20 ans de sûreté.
Jean-Marc Canjamalé a déjà annoncé son intention de faire appel. Le bâtonnier Georges-André Hoarau se tient près à ce recours : "Rendez-vous en appel si il fait appel".
Malgré ce suivi, il ne faut pas deux mois à Jean-Marc Canjamalé pour recommencer.
Le 24 avril 2015 il agresse sexuellement une femme qui habite près du chemin des Anglais. Jean-Marc Canjamalé lui aurait proposé un rapport sexuel protégé, qu’il aurait également voulu monnayer.
Le prévenu lui aurait également touché les fesses et s’était enfui quand la femme a menacé de crier. L’homme aurait retenté sa chance quelques minutes plus tard avant de quitter le secteur.
Le lendemain, Jean-Marc Canjamalé récidive une seconde fois, sur le même chemin des Anglais. Il tente de violer une femme qui vient de terminer son jogging.
Sous la menace d’un couteau, le violeur multirécidiviste force la joggeuse à le suivre dans un fourré. La victime se débat, elle réussit à repousser et blesser son agresseur au niveau du visage, puis appelle à l’aide. Un randonneur, qui passait sur le chemin des Anglais, met en fuite l’agresseur. Il sera rattrapé quelques heures plus tard par les forces de l’ordre.
Placé en garde à vue, Jean-Marc Canjamalé a déclaré, qu’il aurait pris la femme agressée le 24 avril 2015, pour une prostituée en raison de la façon dont elle était habillée. Quant à la joggeuse qu’il a tenté de violer le 25 avril, elle aurait été armée d’un couteau selon le suspect. Il aurait seulement voulu se défendre.
En détention depuis les faits, le suspect a tenté de mettre fin à ses jours dans sa cellule de la maison d’arrêt de Domenjod, selon Le Journal de l’Île.
Le verdict sera rendu dans la journée à la Cour d’Assises de Saint-Denis.